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Facebook et Twitter retirent les post relayant des fake news sur le bombardement de Marioupol

Facebook et Twitter ont retiré les posts relayant des informations fausses sur les bombardements de la maternité de Marioupol en Ukraine survenu le 9 Mars, Twitter a notamment retiré les posts relayant une information selon laquelle une femme sur une des photos prises sur le lieu du bombardement serait en réalité une «blogueuse beauté».

Selon un tweet relayé par le compte Twitter de l’ambassade de Russie, l’hôpital en question est décrit comme un QG néo-nazi et la femme en question ne serait pas censée se trouver dans la maternité et serait propriétaire de «plusieurs blogs de beauté». La fake news a d’abord été relayée sur les chaînes Telegram russophones avant d’atterrir sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

Le groupe Meta s’est exprimé sur le sujet, en affirmant que les posts en question violaient les règles du réseau social, et un représentant de Twitter s’est exprimé sur la chaîne américaine CNBC en expliquant que de nombreux tweets ne respectaient pas les règles concernant «le déni d’évènements violents».

La Russie mène une campagne active de désinformation notamment sur les réseaux sociaux depuis le début de l’invasion en Ukraine le 24 février dernier. Sur le terrain de la guerre médiatique, les géants tech américains ont rapidement pris des décisions visant à restreindre la force de frappe médiatique russe avec notamment la restriction ou la suppression d’accès aux sites d’informations prorusses Sputnik ou RT. La Russie a de son côté pris des mesures similaires en bloquant l’accès à Facebook et Twitter sur son territoire.

La Russie a auparavant relayé d’autres fake news comme celles concernant de possibles armes biologiques pouvant mener à une attaque chimique; l’une des sources d’information russes les plus actives, @asbmilitary, a été récemment suspendue par Twitter, du fait de son rôle joué dans la propagation de fake news en ligne.

Crédit photo: Lionel Bonaventure AFP

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